Défi 1 plan de Django par jour pendant 30 jours, JOUR 13 !

Le defi qui fait progresser en technique, en harmonie et en improvisation continu et aujourd’hui nous allons encore voir un merveilleux plan et prendre une magnifique leçon 🥳 Django, c’est du lourd ! Nous allons apprendre à descendre un arpège 7 jusqu’à la septième corde de E grave. C’est du meilleur effet et ça élargit nos chemins d’improvisation en effectuant un changement de position. Ensuite on explorera le mode blues sur un accord majeur et une fois de plus on mettra l’emphase sur la répétition ! C’est encore du top niveau et c’est sur le morceau Avalon.

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LE PLAN # 13

J’adore ce plan !

 

MESURE 1,2 ET 3

 

Django nous offre un sublime chemin sur l’accord de C7, à savoir, comment traverser le manche pour aller du Fa, 13ème case corde de mi aigu au Bb 6ème case corde de Mi grave. Ce plan est sublime, carré, musical.  On retrouve très souvent cette idée de descendre jusqu’à la septième d’un accord 7 chez Angelo Debarre. Ça nous permet de shifter de position et de développer de nouvelles idées notamment avec la technique du Caged System. Si tu veux en savoir plus sur ce système je t’invite à lire cet article: « Le Caged System ça déboite » ou à visionner la vidéo du Lick 13 sur YouTube 😉

Un accord 7 avec la septième à la basse permet également sur Swing Gitan par exemple de jouer des grilles avec des notes pédales. Voir la vidéo Youtube.

 

MESURE 4

 

On parle beaucoup d’anticipation et de répétition dans les dernières vidéos. Comme on dit, on ne change pas une équipe qui gagne donc ne soyons pas étonner de retrouver ces idées gagnantes ici une fois de plus. Et que gagne t-on concrètement avec ça ? L’attention et le coeur des auditeurs. Sur C7, Django pense déjà et joue l’accord suivant. C’est la marque des grands. Tu sais on dit que les génies sont toujours en avances sur leur temps et en musique c’est valable au propre comme au figuré.

 

MESURES 5,6 ET 7

 

Ce plan sera donc répété 3 fois. Mais la chose bien nouvelle que nous allons voir ici c’est l’utilisation de la tierce mineur pour donner un côté bluesy. En fait clairement c’est de la que vient le Jazz. Pour moi il y a une symbolique forte à cet effet. Le fait de superposer tièrce mineure et tièrce majeure. En musique on parle de qualité d’accord pour définir la couleur d’un accord. On parle aussi de couleur, tu as remarqué. Ensuite d’accord majeur, mineur, augmenté ou diminué. C’est très discriminatoire, on croirait les systèmes de castes en Inde.

 

Personnellement j’ai du mal à ne pas rendre la musique figurative. Ça m’évoque souvent des histoires. Le jazz est né dans les communauté afro-américaines au début du siècle et c’était une période bien pourrie pour eux.

Donc pour moi symboliquement le fait de réunir, le majeur, le mineur, de les faire coexister, de ne plus discriminer et de voir que musicalement l’effet produit est sublime, j’ai pas les mots pour te décrire le bonheur que ça me procure. Voilà c’était la petite parenthèse philosophie.

En plus je suis un fervent passionné des philosophies orientales dans lesquels le concept de non discrimination est central. L’idée est que la souffrance arrive dès qu’il y a discrimination. Le Yoga pour Patanjali ça veut cessation de toute fluctuation du mental. On retrouve ça aussi dans la symbolique de l’immaculé conception chez les chrétien. Comment on perçoit le monde lorsqu’on le regarde sans concept ? Je ferme la parenthèse.

 

LE MODE BLUES

 

Le mode des modes, le début du game en Jazz, c’est le blues. On va voir ici comment jouer sur l’ambiguïté majeur – mineur. En jazz évidemment on en use et en abuse. C’est un mode particulier à ressentir. Pour moi la musique c’est un brasseur d’émotion. D’ailleurs Goethe disait que l’architecture est de la musique figée. Son pote Chladni avait remarqué que si on mettait une plaque de métal avec du sable dessus et qu’on la faisait vibrer avec un archet, en fonction de la fréquence de la vibration ça créait des motifs géométriques. Donc je te laisse imaginer ce que ça produit dans le corps. Et effectivement on remarque assez facilement qu’une musique peut changer notre état d’être.

 

CONCLUSION

 

Arpèges étendus, répétitions de motifs, gammes blues, on a l’embarras du choix. A nous d’être créatifs, d’être de chercheurs comme l’ont fait tous les grands musiciens avant nous. Osons plonger dans le gouffre infini de ce qu’on appelle la créativité mais attention ça peut donner le vertige. Pour les plus aventuriers d’entre vous je vous donne rendez demain pour un nouveau lick sur le morceau « confessin » Halleluia.

 

 

Je m’appelle Sébastien Dorotte, je suis guitariste professionnel et voici mon BLOG sur la guitare:) Ici je te livre mes meilleurs conseils pour que tu progresses en technique, en improvisation, que tu deviennes plus polyvalent et que tu exploses ton jeu de guitare 😉

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