Défi 1 plan de Django par jour pendant 30 jours, JOUR 17 !
Fidèle au poste, je te retrouve aujourd’hui avec le Django Lick#17 🙂 Et c’est encore un super plan qui va nous permettre de voir l’Anatole, une progression typique du jazz et et que Django joue à merveille. Comme c’est étonnant. Ensuite on verra l’art de l’ornementation. En musique classique ça rentre dans la catégorie interprétation et phrasé dans lequel on retrouve les nuances, les appoggiatures, les trilles, les mordants etc…Je suis un gros fan de musique classique, c’est ce qui me transcende le plus au monde avec tous les autres styles de musique d’ailleurs 😜 Pour finir je vais te parler rapidement de l’outil ultime pour créer des mélodies. C’est une connaissance dont je ne me remet toujours pas aujourd’hui.
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LE LICK #17 SWING GUITARS
ASPECT HARMONIQUE
Django joue très simple la dessus puisqu’il reste quasiment sur C majeur tout le long. Et la première des techniques à utiliser quand on joue sur un Anatole c’est effectivement de jouer dans la tonalité. Nous ne sommes pas obligé de suivre tous les accords.
Cependant on remarque que sur G7 il joue la note C#, ce qui est exactement la même couleur qu’il avait utilisé sur le plan de Daphné qu’on avait vu dans le lick #1. Ensuite sur le deuxième G7 on remarque la note F# qui est également étrangère à l’harmonie. C’est Django et il connaissait les moyens d’épicer et de donner du relief à sa musique, que ça soit par le rythme ou les notes.
LES EFFETS DE JEU
Maintenant nous allons voir les effets de jeu, ce qu’on appelle l’ornementation en musique classique. Dans son phrasé, il utilise une technique spéciale qu’on appelle un mordant. Ça ressemble à une trille mais c’est bref. En réalité ce plan est juste un arpège de C majeur auxquel on applique les techniques d’écriture classique. Avec le mordant la partition ressemble à ça:
LES NOTES ETRANGÈRES
Dans la musique tonale, chaque note d’une mélodie peut être ratachée à une harmonie ou à un accord, présent ou sous-entendu. Voilà ça c’est une règle en musique classique. On parle alors de note constitutive ou réelle lorsqu’elle font partie de l’accord. Les autres notes sont appelées notes étrangères. On trouve les notes de passages, les broderies, les appoggiatures, les retards, les anticipations, les échappées.
Dans le plan de Django il utilise les appoggiatures qui sont des notes étrangères attaquées sur des temps forts sauf qu’en réalité c’est pas toujours sur des temps fort car sautillant mais c’est l’idée.
Un plan simple auxquel on ajouterait les notes de passages issues de ces techniques pourrait donner ça:
CONCLUSION
Étudier Django c’est revenir à la source mais la source de Django et la source de toute musique tonale c’est la musique classique. Le jazz est né des chants religieux qu’on enseignait aux esclaves qui les chantaient à leur sauce. Ça a donné le negro spiritual puis plus tard le gospel etc…Mais le noyau de tout ça c’est la musique classique et on sait que Django en écoutait beaucoup. Et finalement jazz et musique classique c’est très proche, si je caricature c’est l’interprétation qui est différente.
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